Un baby-sitter peut appréhender de garder un enfant en situation de handicap, mais les craintes sont généralement levées lors des premières rencontres avec l’enfant et sa famille.
En gardant des enfants vous avez dû vous rendre compte que tous les enfants sont uniques, et qu’il faut vous adapter à leurs particularités, ce qui marche avec l’un ne fonctionne pas avec l’autre… et inversement.
Les parents d’enfants en situation de handicap, comme tous les parents, ont des problématiques de garde pendant les temps périscolaires, pour les soirées, voire pendant les journées lorsque la scolarisation n’est pas à temps complet, quand il y a des temps de soins etc…
Si l’enfant que vous gardez a un handicap, il faudra comme dans toute relation à un enfant apprendre à le connaître avec ses spécificités. Le maître mot est l’observation ! Comment réagit-il à telle proposition ? Qu’exprime t-il ?
Echangez avec les parents, ce sont les meilleurs spécialistes de leur enfant, et ils sauront vous accompagner dans les activités qu’il préfère, dans le décryptage de ses réactions…
Vous pouvez si vous en ressentez le besoin avec l’accord des parents, et peut-être en leur compagnie demander à échanger avec un ou des professionnels qui s’occupent de l’enfant.
Une première rencontre en présence des parents est à envisager afin de prendre le temps de l’échange et d’évoquer les différents points essentiels lorsque l’on garde un enfant : alimentation, endormissement, rituels et objets transitionnels (doudous, tétines), moyens de communication, jeux préférés etc…
Ne cherchez pas forcément à savoir quels troubles, quel syndrome touchent l’enfant…, l’important n’est pas le nom de la pathologie (les parents n’ont en effet pas toujours de diagnostic précis), mais ce que ça implique au quotidien pour cet enfant.
Vous aurez peut être tendance dans un premier temps à vouloir surprotéger l’enfant : en faisant à sa place, en le laissant faire sans limites. C’est une réaction normale mais avec un peu de temps et de recul, vous parviendrez à vous adapter à ses capacités, et à voir l’enfant et non son handicap.
Vous gardez tout un groupe d’enfants, ou la fratrie… N’essayer pas d’appliquer les mêmes règles à tous, partez du besoin de chacun des enfants, et individualiser les réponses autant que cela est possible.
Un outil possible : le cahier de liaison ?
Cet « objet » de transition peut être mis en place si vous ressentez le besoin de décrire ce que l’enfant vit pendant ses moments avec vous et de communiquer de façon détaillée avec les parents,
Vous pouvez en faire un vrai objet de créativité avec l’enfant, photos, dessins…
Les parents peuvent s’emparer eux aussi de cet outil pour vous fournir les informations du jour…
Un enfant en situation de handicap reste avant tout un enfant.
Enfant-Différent
